La Rivalité Loïco-Guilhetonne
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La Rivalité Loïco-Guilhetonne
Tous les historiens s'accordent à dire que la rivalité entre ces deux grandes nations remonte bien avant la période qu'il est convenu d’appeler "l'âge des inventions" ou encore "l'âge des nations".
Dès leurs premiers balbutiements en temps qu’entités nationales, les deux pays avaient de quoi se jouer une partie de rivalité s'étalant sur des siècles:
Espace géographique comparable en surface, culture proche, zone de démarcation à la fois clairement délimitée (par les Kelldrill) et vague (Corbillères et massif de l'Ostharn), avantage éclatant à l'une sur un point (mers poissonneuses pour la loictranie) compensé par un avantage éclatant à l'autre (sol hautement fertile pour la guilhetranie)...
Tant que les deux pays avançaient par "à coup", il s'en trouvait toujours un pour damer le pion à l'autre en terme de puissance et maintenir ainsi une paix parfois froide mais une paix générale quand même. Bien sûr des conflits épars ont éclatés ponctuellement entre les deux pays bien avant le XVIIIe S mais sans continuité ni fil conducteur les liants les uns aux autres.
La donne changea au milieu du XVIIeme. A partir des années 1650 avec le développement des sociétés par le truchement des arts, des technologies, de la diplomatie et du commerce, les deux pays commencèrent à évoluer à la même vitesse.
A titre d'exemple, si un hivers rude apportait des récoltes catastrophiques à la Guilhetranie, les nouvelles techniques agricoles lui permettait d'être beaucoup moins dépendante de la pêche de Loïctranie pour nourrir sa population.
D'un autre côté, en développant son commerce par voie maritime, la Loïctranie voyait de moins en moins la Guilhetranie comme son principal partenaire commercial.
En un mot, les deux pays avaient de moins en moins besoin l'un de l'autre. Et, évoluant toute deux dans tous les domaines tout en conservant des atouts spécifiques, l'orgueil de chacune se trouvait en confrontation avec celui de sa voisine.
Ainsi en 1663 la diplomatie guilhetonne était présente dans toute les cours à l'Est de la Drovna... mais c'était un concert de musique d'Angakelst que le souverain proposait à l'ambassadeur Guilheton pour le recevoir.
En 1665 le canon Gribovaël permettait d'augmenter la portée des canons de Loïctranie... mais la caronnade d'Istres permettait des cadences de tir inégalée.
Bref, durant plus d'un demi siècle les deux pays grandirent en apportant chacun leur lot d'évolution à la Grande île mais se faisant, l'Ouest devenait trop petit pour deux et le feu se mit à couver.
Et c'est en 1700 qu'éclate le premier de la multitude de conflits qui jalonnât l'histoire de ces deux grandes nations et dont le fondement sera de prendre un pas définitif sur le rival voisin dans la course à la première place sinon de la grande île, du moins de l'Ouest. Multitude de conflits qui durera jusqu'aux années 1840/1850. Période à laquelle les deux pays frères atteignirent leur âge de raison et comprirent qu'ils avaient bien plus à s'apporter mutuellement qu'à se retirer l'un à l'autre.
Dès leurs premiers balbutiements en temps qu’entités nationales, les deux pays avaient de quoi se jouer une partie de rivalité s'étalant sur des siècles:
Espace géographique comparable en surface, culture proche, zone de démarcation à la fois clairement délimitée (par les Kelldrill) et vague (Corbillères et massif de l'Ostharn), avantage éclatant à l'une sur un point (mers poissonneuses pour la loictranie) compensé par un avantage éclatant à l'autre (sol hautement fertile pour la guilhetranie)...
Tant que les deux pays avançaient par "à coup", il s'en trouvait toujours un pour damer le pion à l'autre en terme de puissance et maintenir ainsi une paix parfois froide mais une paix générale quand même. Bien sûr des conflits épars ont éclatés ponctuellement entre les deux pays bien avant le XVIIIe S mais sans continuité ni fil conducteur les liants les uns aux autres.
La donne changea au milieu du XVIIeme. A partir des années 1650 avec le développement des sociétés par le truchement des arts, des technologies, de la diplomatie et du commerce, les deux pays commencèrent à évoluer à la même vitesse.
A titre d'exemple, si un hivers rude apportait des récoltes catastrophiques à la Guilhetranie, les nouvelles techniques agricoles lui permettait d'être beaucoup moins dépendante de la pêche de Loïctranie pour nourrir sa population.
D'un autre côté, en développant son commerce par voie maritime, la Loïctranie voyait de moins en moins la Guilhetranie comme son principal partenaire commercial.
En un mot, les deux pays avaient de moins en moins besoin l'un de l'autre. Et, évoluant toute deux dans tous les domaines tout en conservant des atouts spécifiques, l'orgueil de chacune se trouvait en confrontation avec celui de sa voisine.
Ainsi en 1663 la diplomatie guilhetonne était présente dans toute les cours à l'Est de la Drovna... mais c'était un concert de musique d'Angakelst que le souverain proposait à l'ambassadeur Guilheton pour le recevoir.
En 1665 le canon Gribovaël permettait d'augmenter la portée des canons de Loïctranie... mais la caronnade d'Istres permettait des cadences de tir inégalée.
Bref, durant plus d'un demi siècle les deux pays grandirent en apportant chacun leur lot d'évolution à la Grande île mais se faisant, l'Ouest devenait trop petit pour deux et le feu se mit à couver.
Et c'est en 1700 qu'éclate le premier de la multitude de conflits qui jalonnât l'histoire de ces deux grandes nations et dont le fondement sera de prendre un pas définitif sur le rival voisin dans la course à la première place sinon de la grande île, du moins de l'Ouest. Multitude de conflits qui durera jusqu'aux années 1840/1850. Période à laquelle les deux pays frères atteignirent leur âge de raison et comprirent qu'ils avaient bien plus à s'apporter mutuellement qu'à se retirer l'un à l'autre.
Doomandthepain- Admin
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