La Bataille du Commencement 1ère Bataille Navale des Guerre Loicous-Guilhetonnes

La Bataille du Commencement


Le Prestige coulant un Navire Loicous et faisant feu de toutes ses batteries tribord sur un autre !



La Guerre.. la Guerre ne meurt jamais et elle allait encore frapper avec son lot de misère, de haine qui emporte tout sur son passage ! Les tambours avaient raisonnés dans les villages de toute la Guilhetranie, la nouvelle tant redoutée avait comme une traînée de poudre traversé la nation et percé les cœurs des mères éplorées.

L’Amiral de Morandière en rade de Craw avait été prévenu très tard la veille par un courrier arrivé à bride rompu de l’avant-poste des Corbières. Une escadre avait quitté Chêne sur Tour voguant  en direction de Craw. 6 Navires de la Flotte du Sud chacun armés de 74 canons. Les intercepter voilà quelle serai sa mission !

Le branle-bas de combat ne se fit pas tarder et c’est la fine fleur de la Sainte Flotte qui irait couler l’orgueilleuse escadre.

En effet en ce matin d’octobre 1700 Les 3 ponts aux 122 canons Flamboyant, Prestige et Mont Bleus prirent la mer en direction du large avec pour unique but : Envoyer par le fonds l’escadre Loicous !



C’est au milieu de la journée par un après-midi pluvieux  que l’ennemi se trouva à porter de longue vue. 7 navires dont un battait pavillon Gislounet. De Morandière mit du temps avant de reconnaître l’oriflamme Transmontbleu, il ne s’attendait pas à affronter 7 bâtiments fussent-ils de classe inférieure… Ses équipages étaient certes fougueux mais jeunes et inexpérimentés et tout un chacun connaissaient les qualités maritimes des Loicous. Au diable, sa mission était légitime, après tout nous étions agressé et pour sûr que la Sainte Trinité serait de son côté malgré un vent défavorable… C’est donc lui-même qui hissa le pavillon rouge et blanc ô combien célèbre : « Votre Sainte Nation attends de chacun de vous qu’il fasse son devoir » signe que la bataille allait commencer !

Tel un faucon tombant sur sa proie l’Escadre fonça toute voile dehors sur les bâtiments Loicous. Les premières bordées furent dévastatrices, le Flamboyant navire Amiral de circonstance fut le premier à noyer de plomb l’ennemi et à faire toner ses 122 canons, il ne laissa aucune chance aux vaisseaux de la Marine de Loictranie. C’est dans un bruit assourdissant de canonnade, de craquement et d’hurlement de marins que le premier navire Loicous fuit le combat ravagé par la puissance de feu de l’armada Guilheton ! Le Prestige allait tirer son épingle de la bataille en coulant coup sur coup deux 74 canons  méritant par-là amplement son Nom quant au navire Gislounet, bien que rentré tard dans la bataille il finira aussi au fond des océans anéanti par le feu dévastateur du Monts Bleus, aucune pitié pour ces vautours venu de Gislonerie !!!

18h32 le dernier navire Loicous prenant dangereusement du gite rompit le combat laissant derrière lui deux des siens tutoyant les profondeurs et par là même faisant naître un sentiment de fierté immense dans toute la marine de Guilhetranie ! Nul doute que tout un chacun ce souviendrai de ce jour ou la bravoure triompha de la traitrise !!  

La bataille néanmoins ne fut pas sans perte en effet les Loicous surent tirer parti de leur surnombre car dans l’absolue, même sans compter sur l’apport du Vaisseau Gislounet, leur puissance de feu totale était supérieure mais les causes de leur défaite sont à imputer au non cumul de cette puissance et sans doute à leur arrogance se croyant imperturbable sur les mers !!!  Seul le Prestige rentra sans trop de dégâts mais la victoire était complète, la Marine Guilhetone avait posé les jalons de sa suprématie sur les Océans !

L'amirauté d'Angakelst s'insurge contre cette honteuse et partiale relation des faits!
Nulle part la Guilhetranie ne mentionne ses 2 navires coulés (certes de petit tonnage et de 6eme rang) ni le fait que 2 de ses 3 ponts étaient désemparés par le feu de notre marine et que le "Prestige", dernier navire en état de se battre et accusant une gite non négligeable, ne dû son salut qu'à l'habileté de ses charpentiers qui remirent tant bien que mal le navire en état de poursuivre le combat.
D'autre part la vile Kewerie se gonfle d'orgueil d'avoir coulé 2 de nos navires... mais elle oublie de préciser que, faisant fi de toutes les lois de l'honneur, elle coula le second en ouvrant le feu sur un navire qui était hors de combat et avait amené son pavillon. Priez le ciel que nous n'agissions de même avec ceux de vos soldat qui viendraient à déposer les armes.
Nous saurons à présent à quoi nous en tenir avec une nation qui pratique la traitrise et méprise l'honneur jusqu'à assassiner des hommes sans défense.